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Dictionnaire du Peintre

A 
 
- " Aile " d'une assiette : C'est le bord de l'assiette, que l'on habille souvent d'un fond coloré uni, mais aussi de filets, de rubans, de guirlandes, de médaillons, de monogrammes ou de noeuds ... 
 
- " Argile à pipe " : Aussi nommée " ball clay ", c'est une roche rare contenant généralement trois minéraux dominants : 20 à 80 e kaolinite ; 10 à 25 e mica et 6 à 65 e quartz. Le ball clay fait partie des argiles secondaires ou alluviales. Comparé au kaolin, il contient davantage de fer, est plus fusible, beaucoup plus plastique, et ses particules sont de taille inférieure. Le terme de « ball clay » date des premières méthodes d'extraction, lorsque l'argile était exploitée en utilisant des outils manuels. L'argile était extraite en cubes rugueux d'environ 25 cm de chaque côté. Les côtés étaient très remués pendant le transport et le stockage, les cubes d'argiles devenaient alors arrondis, prenant la forme de « balles ». 

 
B 
 
- " Barbeau " : C'est un des noms familiers du bleuet. On le nomme aisi car il possède de petites " barbes ". Selon les régions, il porte aussi le nom de bluet, bleu-bleu, blavelle, cornaille, chevalot, casse lunettes, aubifoin, bouffain (Moyen-Age), herbe de St Zacharie (d'après Fournier)... Par extension, le bleu bleuet se nomme " bleu barbeau ". 
 
- " Biscuit " : Pièce en porcelaine cuite à 1300°, non recouverte de glaçure. 
 
- " Biscuité " : Se dit de la porcelaine cuite à haute température sans émail et sans décor. 
 
- " Bone China : Les Britanniques, désignent par le terme Bone China (ou China) une porcelaine assez tendre en vigueur au Royaume-Uni. 
 
- " Böttger Johann-Friedrich " : Il est né le 4 février 1682 à Schleiz et est mort le 13 mars 1719 à Dresde. Chimiste allemand, il chercha d'abord la pierre philosophale et fit de nombreux dupes, entre autres l'électeur de Saxe, Frédéric-Auguste. Ayant tourné ses vues vers des recherches plus utiles, il découvrit en 1709, dans les environs de Meissen, en Saxe, une terre propre à faire des poteries analogues à la porcelaine de Chine (le kaolin), et fut le premier en Europe qui réussit à fabriquer la porcelaine. Il fut mis à la tête de la manufacture de porcelaine créée à Meissen par l'Electeur. Malheureusement, étourdi par une fortune trop rapide, il se livra à des excès qui abrégèrent sa vie. 
 
- " Bruxelles " : De nombreux ateliers et manufactures ont vu le jour, à Bruxelles, pendant les XVIII ème et XIX ème siècles. Citons, entre autres: a) l'atelier de Pierre-Louis Cretté (1788-1800), situé rue d'Aremberg. Peintre célèbre, Pierre-Louis Cretté fut, de plus, l'un des fondateurs de la b) manufacture d'Etterbeek. c) La manufacture Ghobert de Saint-Martin fut dirigée par le célèbre créateur de porcelaine, François Ghobert de Saint-Martin. Il réalisait notamment des objets utilitaires et décoratifs. Il fut actif entre 1774 et 1810. d)La fabrique de la rue de la Montagne fabriquait, quant à elle de la faïence " stannifère " (*). 

 
C 
 
- " Cadmium " : Le cadmium est un métal blanc de symbole Cd et de numéro atomique 48. Il a pour particularité d'être mou et malléable et de ternir au contact de l'air. Il fut découvert en 1808. Son nom a une étymologie grecque (kadmeia, nom de la ville où on extrayait un minerai appelé cadmie - oxyde de zinc) et latine (cadmia, calamine, ancien nom donné au carbonate de zinc - le cadmium était extrait de ce minerai aux environs de la ville de Thèbes créée par Kadmos). 
 
- " Caen " : C'est en 1797 que fut créée la manufacture de Caen dans l'ancien couvent des Capucins, rue Caponière, l'actuel Bon-Sauveur. Initialement prévue pour concurrencer la faïence fine anglaise, la manufacture s'oriente très vite vers la fabrication de porcelaines. 
Elle fait venir le kaolin nécessaire d'abord des Pieux, dans la Manche puis de Saint Yrieix, près de Limoges. La qualité de cette production pouvait rivaliser avec les meilleures manufactures de l'époque. En 1802, une gestion difficile conduit au déclin. En 1812 la manufacture est fermée. Les bombardements de la Libération en 1944 détruisent quantité d'objets restés en Normandie ainsi que de nombreux documents. Voilà pourquoi la porcelaine de Caen est mal connue et demeure objet de convoitise. 
 
- " Camaïeu " : Décor réalisé avec une seule couleur déclinée en dégradés. On modifie l'intensité de la couleur de base grâce au travail à l'essence de térébenthine ou en jouant sur la densité du putoisage. 
 
- " Canton " : Découvert en Chine, il y a plus de 1300 ans, le secret de la fabrication de la porcelaine est demeuré inconnu à l'extérieur de l'Orient jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Pour les Chinois, la fabrication de la porcelaine représentait la forme la plus élevée de l'art. Les artistes chinois s'inspiraient de la pensée taoïste, cette philosophie qui encourage une relation harmonieuse avec la nature, l'équilibre entre les éléments actifs et les éléments passifs, et le respect de toute forme vivante. 

 
- " Carreau de peintre " : Carreau de verre, de faïence sur lequel on réalise les mélanges ou malaxages de couleur. 
 
- " Céramique " : Provient du grec ancien "keramos" signifiant argile ou terre à potier-art de façonner l'argile et d'en fixer ses formes et décors par la cuisson. Roche sédimentaire à base de silicate d'alumine hydraté. Matériau plastique qui durcit à la cuisson. Matériau de base de la poterie. Du Grec "Keramos", d'où le terme générique de céramique. 
 
- " Chantilly " : La porcelaine de Chantilly est produite en pâte tendre, et est fabriquée jusqu'en 1792, malgré ses nombreuses imperfections techniques. A cette date, un Anglais, Christophe Potter, racheta la manufacture pour y faire de la faïence. La fabrication de porcelaine reprit après la Révolution et se maintint jusqu'en 1870. 
 
- " Cheveu " : En 1725, ce chimiste mit au point, pour le duc de Bourbon, une pâte de porcelaine tendre, c'est-à-dire sans kaolin, mais se distinguant de la faïence par sa translucidité, obtenue à partir de matériaux extraits des sols de la région (marne de Luzarches, sable d'Aumont, etc...) et de poudre d'os broyés. 
 
- " China : Les Britanniques, désignent par le terme China (ou Bone China) une porcelaine assez tendre en vigueur au Royaume-Uni. 
 
- " Chinoiseries " : Décor de scènes fantaisistes créées par les peintres européens sur la vie des Chinois. 
 

- " Cirou Cicaire "
 
- " Coquille d'oeuf "
 
- " Couleurs complémentaires " : Se dit de deux couleurs qui sont opposées sur la roue chromatique. 
 
- " Couleurs primaires " : Désignent les couleurs pures : rouge jaune et bleu. 
 
- " Couleurs secondaires " : Désignent le mélange de deux couleurs primaires. 
 
- " Couleurs tertiaires " :  Désignent le mélange d'une couleur primaire avec une couleur secondaire. 
 
- " Couteau à palette " : Sert à la préparation de la couleur. Il est formé d'une lame souple en acier, montée sur manche en bois dur. 
 
- " Couverte " : Enduit vitrifié par la cuisson, composé principalement de feldspath et aussi de quartz, craie. Les minéraux broyés finement sont mélangés dans de l'eau et appliqués sur les pièces crues ou dégourdies. 

 
D 
 
- " Diluant " : Qu'ils soient pour or ou pour lustre, ils servent essentiellement à allonger le liquide avec lequel ils sont mélangés. 
 
E 
 
- " Essence " : Le mélange de base en porcelaine se fait avec de l'essence de térébenthine et de l'essence grasse. 
L'essence de lavande est aussi très utilisée pour retarder le séchage de la couleur. On peut encore utiliser de l'essence de girofle, si on en tolère l'odeur. 
 
- " Estampe " : Outil en pointe de caoutchouc. Un côté est biseauté l'autre pointu. 
Elle sert de gomme pour supprimer les défauts ou pour faire apparaitre le blanc de la porcelaine dans les effets de lumière. 

 
F 
 
- " Faïence " : Procédé qui connut un vif développement durant la Renaissance italienne, entre autre dans la ville de Faenza. 
 
- " Feldspath " : Pierre blanche qui une fois broyée entre dans la formation de la porcelaine. 
 
- " Filet " : Bande de couleur sur le pourtour d'une pièce. Le plus simple pour les réaliser est de se servir d'un pinceau plat et surtout d'une tournette. De diverses largeurs, il peut aussi se réaliser à l'aide de scotch. Bande de couleur ou de métal précieux sur le bord d'une pièce. Très mince on l'appelle cheveu. 
 
- " Finissage " : Se dit de la dernière phase d'application du décor tels que les traits d'ombre et la marque. 
 
- " Florence "
 
- " Fondant " : Poudre blanche que l'on mélange à la peinture pour lui garantir l'asect brillant des teintes. A utiliser de façon précise, un surplus de fondant fait éclater l'émail. Il est utilisé essentiellement pour les grandes surfaces et les bleus et verts qui ont souvent un aspect un peu mat. Element qui provoque ou qui accélère la fusion et la vitrification d'une pâte, d'une couleur, d'un engobe. 
 
- " Fond uni " : Couleurs appliquées d'une manière plus ou moins uniforme sur lesquelles sera posé le décor. 
 
- " Fond chiqueté "

 
G 
 
- " Glaçure " : Couche brillante recouvrant un biscuit. C'est dans la glaçure que la couleur porcelaine pénètre pendant la cuisson. 
 
- " Graphite "
 
- " Grattoir " : Outil servant à supprimer la couleur sèche. 
 
- " Grille de division " : Cercle gradué régulièrement nous permettant de compartimenter nos pièces de façon régulière. 

 
H 
 
- " Huile molle " : Huile utilisée pour la méthode américaine, la peinture ne sèche pas et cela facilite les surcouches de couleurs. 
 
I 
 
- " Imari "
 
K 
 
- " Kaolin " : Silicate d'alumine hydraté quasi-exempt de fer est très blanc. C'est en 1768 à St-Yrieix près de Limoges que le premier gisement français fut découvert. 
 
- " Kakiémon " : Nom d'une famille de potiers japonais actifs entre 1680 et 1720, dont les motifs décoratifs furent copiés pendant longtemps, plus particulièrement à Meissen, en Saxe, en raison de l'harmonie de leurs compositions et de leurs coloris. Fleurs, oiseaux, cailles, échassier, renard à la haie, jeux d'enfants... constituent les principaux thèmes de ce style.  

 
L 
 
- " Limoges "
 
- " Lomonossov "
 
- " Lowestoft "
 
- " Lustres " : Couleurs liquides à utiliser telles qu'elles se présentent. A utiliser au pinceau , en putoisant au tampon ou par immersion. Couleurs irisées de teintes brunes ou vertes avant cuisson. Leurs couleurs se révèlent à la cuisson d'où l'importance d'une pallette . 

 
M 
 
- " Manufacture " : Production artisanale (à la main) par opposition à fabrique industrielle. 
 
- " Marli" : Séparation (relief) entre l'aile d'une assiette et le fond. 
 
- " Marquise de Pompadour " : Elle se passionna pour la porcelaine, et fit venir deux ouvriers de la Manufacture de Chantilly pour fonder à Vincennes une manufacture qui se transporta ensuite à Sèvres. La manufacture royale de Sèvres bénéficiant par privilège de l'exclusivité des procédés les plus intéressants et des découvertes les plus récentes, Chantilly ne put longtemps soutenir la comparaison avec sa rivale : elle se vit ainsi interdire l'emploi de la polychromie puis des ors. 
 
- " Meissen "
 
- " Minton "
 
- " Monochrome " : Terme utilisé pour désigner un décor réalisé avec une seule couleur et ses dégradés. 

 
N 
 
- " Nymphenburg "
 
O 
 
- " Or(s)" : Métal précieux brillant de couleur jaune.
 
- " Oxyde métallique " : Cette matière ajoutée au fondant de la peinture sur porcelaine permet de définir la couleur de cette dernière. Ce sont les oxydes qui sont à la base des colorants céramiques. 
Ex : oxyde de cobalt = bleu, oxyde de chrome = vert, oxyde de fer = brun rouge. Ils peuvent être utilisés tels quels s'ils ne produisent pas d'effets indésirables (ex : bullages) sinon ils doivent subir un frittage dans une composition pour colorant, ce qui les rend inertes. 

 
P 
 
- " Palette " : Echantillonnage des couleurs dégradées et cuites pour chaque pâte. Chaque peintre peut réaliser se propre palette en fonction des couleurs qu'il utilise. 
 
- " Papier calque " : Papier translucide permettant également de décalquer un dessin. 
 
- " Paris " : Ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d'île-de-france. Cette ville est construite sur une boucle de la Seine, au centre du bassin Parisien, entre les confluents de la Marne et de la Seine en amont, et de l'Oise et de la Seine en aval. Ses habitants sont appelés les Parisiens.
 
- " Pâte dure " : La pâte dure est considérée comme étant la véritable porcelaine, composée majoritairement de kaolin. Le premier gisement européen de kaolin fut découvert au début du XVIIIe siècle en Allemagne près de Meissen. Le premier gisement français de kaolin fut découvert près de Limoges en 1768 par deux chercheurs de la Manufacture de Sèvres. 
 
- " Pâte tendre " : La pâte tendre est un succédané dépourvu de kaolin, très prisé en Europe particulièrement au XVIIIe siècle. Les premiers essais de porcelaine tendre datent de la fin du XVIe siècle à Florence. La porcelaine tendre fut fabriquée et commercialisée en France, dès le XVIIe siècle. Sans kaolin, à base de marne calcaire, sable, soude, sel marin et nitre. Le mélange est lié par une colle animale ou par du savon. 
 
- " Père d'Entrecolle " : C'est lui qui introduit les premiers échantillons de Kaolin en france, en 1712. 
 
- " Petit gris " : Poil de l'écureuil de Sibérie provenant de la queue de l'animal et bien adapté à la peinture sur porcelaine. 
 
- " Petunse " : Nom chinois du feldspath, roche qui broyée et mélangée au kaolin entre dans la composition de la pâte de la porcelaine chinoise. C'est l'élément qui donne à la porcelaine sa transparence. 
 
- " Pied de biche "
 
- " Pigment "
 
- " Pointe d'agate " : Pointe en pierre d'agate servant à écrire ou dessiner des motifs sur la surface de l'or mat. 
 
- " Poncif " : Technique classique pour recopier un motif. piquez avec une aiguille le calque ou se trouve le motif, le passer ensuite au fusain. Pour ma part je trouve que cette technique salit beaucoup la pièce de porcelaine il est difficile ensuite de s'y retrouver. Je conseille d'utiliser le carbone ou le calque avec le crayon a porcelaine  
 
- " Porcelaine " : Le terme qui désigne cette noble matière proviendrait de l'italien "porcellana", mot ayant servi à désigner un coquillage déjà fort apprécié dans l'Antiquité romaine, pour sa texture, la très grande variété de ses formes et la brillance de ses couleurs. Céramique à pâte non poreuse, vitrifiée, translucide découverte par les chinois. Mélange de kaolin, de feldspath et de quartz cuit au dégourdi à 960°C puis avec couverte en grand feu entre 1300° et 1400°C. 
 
- " Putois " : En synthétique ou en petits gris, ces pinceaux servent à égaliser la peinture. La technique moderne du putoisage utilise ce pinceau. 
 
 
- " Putoiser "

 
Q 
 
- " Queue de morue " : Nom donné à un pinceau à poils longs et plat que l'on peut utiliser pour étaler la peinture sur la surface à putoiser  
 
R 
 
- " Repique " : Petit pinceau fin à poils courts, des plus utile pour faire apparaitre les reliefs et les détails lors du second passage de couleur que l'on ait fait une première cuisson ou non (alors attendre que la peinture soit sèche et ne pas revenir sur son geste . 
 
- " Relief " : Poudre que l'on prépare le plus souvent au médium pour créer des motifs en relief tels que des points des étoiles des arabesques ... Il en existe de différentes textures, couleurs et qualités. Matière servant à créer des reliefs à la surface de la porcelaine après cuisson. 
 
- " Rouen "

 
S 
 
- " Saxe "
 
- " Sceaux "
 
- " Sertir "
 
- " Sèvres "
 
- " Sifflet " : Pinceau dont les poils longs sont taillés en biseau et dont on peut se servir pour exécuter les filets. 
 
- " Semis " : Petit élément d'un décor, disposé à différents endroits qui servent dans le temps à cacher les défauts de la glaçure. 
 
- " Silex "
 
- " Sopalin "
 
- " Stannifère " : Qui contient de l'étain. 

 
T 
 
- " Térébenthine " : L'essence de térébenthine est obtenue par distillation de la résine de conifères. 
 
- " Tournai "
 
- " Tournette " : Plateau tournant qui peut être soit posée sur une table soit sur des pieds et qui permet de réaliser les filets. 

 
V 
 
- " Vernis à réserver " : Produit que l'on utilise pour préserver une partie de sa pièce ou du décor notamment quand on fait un motif sur fond coloré. Il en existe plusieurs le plus courant étant le rouge ,miscible à l'au et à enlever avnt cuisson. Pour les lustre par immersion utiliser un vernis non miscible à l'eau et pyrolisable.